Le processus de fonte enclenché depuis les années 1980 touche tous les glaciers. Dans le Parc National des Ecrins, le Glacier Blanc qui est le plus grand glacier des Alpes du Sud, a perdu un quart de sa surface en 30 ans. Sur ces 12 dernières années, il a perdu en moyenne 10 mètres d’épaisseur avec des différences importantes selon l’altitude. Sur cette même période, la langue glaciaire s’est retiré de 370 mètres ! Si la tendance se confirme, il disparaitra d’ici un siècle …
Archives mensuelles : novembre 2015
Les cotations d’escalade
Des tentatives de cotation pour évaluer les difficultés d’escalade apparaissent dès le début du XXe siècle avec le développement de l’Alpinisme et la rédaction de topos. En 1925 l’alpiniste Allemand Willo Welzenbach introduit une échelle de six degrés de difficulté, le premier degré étant celui où apparaît la nécessité d’utiliser les mains, et le sixième la limite des possibilités humaines.
Après quelques adaptations, cette échelle est entérinée en 1935 par les autorités Alpines. Elle est appliquée de façon systématique dans les topos d’ascensions, notamment celui du guide Vallot sur le massif du Mont-Blanc édité en 1946. Cette même année, il est proposé d’ouvrir cette échelle au-delà du sixième degré, en rajoutant une lettre, 6a, 6b, 6c.
La fin des années 1970 voit l’apparition du septième degré. Il en sera de même la décennie suivante avec le huitième et neuvième degré. En France, le premier 7a a été réalisé en 1970, le premier 8a en 1983 et le premier 9a en 1991. En 2015, la cotation (confirmée) la plus difficile est 9b+.
Les cotations en rocher
Niveau maxi de difficultés actuelles
En falaise/école, c’est la voie « La Dura Dura » (Espagne) qui côte 9b+, longueur 50m.
En falaise/montagne, c’est la voie « Mescalito » (USA) qui comporte 32 longueurs pour 900 m d’escalade, dont 3 dans le neuvième degré.